InTech passe à Scrum avec OXiane
InTech est une filiale de POST Luxembourg Group spécialisée dans le conseil en Système d’Information, en technologies numériques et en développement d’applications spécifiques.
Voici le « retour d’expérience » de Mathieu Leclaire, Consultant chez InTech, pour la formation « Scrum Master » suivie chez OXiane en novembre 2015. Quid 8 mois plus tard ?
« La formation certifiante « Scrum Master » proposée par OXiane apporte les éléments clés pour maîtriser les concepts liés à Scrum et à l’Agilité. Dès la certification PSM I obtenue, j’ai pu mettre en pratique directement cette approche dans le cadre d’un nouveau projet de développement chez un client d’InTech.
Avec une date d’échéance fixe et un démarrage en retard, ce projet était devenu très critique. Le choix de Scrum fut donc un réel défi pour ce premier projet Agile au sein d’une organisation IT très traditionnelle.
Huit mois plus tard, la réalisation du projet est un succès. Scrum et ses cycles de développement courts fournissent rapidement des briques fonctionnelles aux acteurs concernés. Ce qui accélère les feedbacks. Nous avons ainsi pu adapter en continu le projet et réviser les priorités pour garantir la date de livraison en respectant les attentes du client.
Mais Scrum n’est pas pour autant une recette miracle. Sa mise en place prend du temps et ne se fait pas sans douleur. Scrum met en lumière certains dysfonctionnements qui empêchent une organisation d’atteindre son vrai potentiel. Il faut être prêt à accepter certains changements pour engager une réelle transformation. Et cela peut durer plusieurs années.
La formation d’OXiane aborde très bien ces éléments qui vont au delà de Scrum. Ce sont, à mes yeux, certainement les points les plus importants pour comprendre les bénéfices d’une telle approche.
Scrum et les enjeux d’une transition Agile
Chaque grand projet de développement est unique. Le risque d’incertitude dans le planning est élevé. La capacité à prédire les changements est si pauvre que le résultat produit répond rarement à plus de 50% des objectifs du projet. C’est une véritable maladie chronique à laquelle différentes approches tentent de répondre.
Les méthodes traditionnelles dites « en cascade » démarrent par une définition du besoin et planifient le projet. Ensuite s’enchaînent les phases de conception, de développement et de test pour terminer par une livraison du produit fini. Elles ont pour objectif de déterminer en amont le périmètre, le coût et la durée du projet afin d’en assurer une maîtrise parfaite.
Cependant le développement logiciel s’apparente plus à un processus de découverte et beaucoup d’hypothèses faites pendant la phase d’analyse s’avèrent erronées lors des développements. De plus, les phases d’intégration et de qualité dévoilent souvent d’autres problèmes. À ce stade très avancé, les marges de manœuvre se réduisent. Les risques de dérapages augmentent fortement. Le projet n’est plus maîtrisé.
L’Agilité, et en particulier Scrum, est une réponse à ce problème. En délivrant des pièces fonctionnelles à intervalles réguliers, le logiciel se construit au fur et mesure pour répondre au mieux aux besoins métier. Cette approche itérative offre une souplesse beaucoup plus large qui identifie au plus tôt les éventuels problèmes contrairement aux approches classiques qui souffrent de leur rigidité.
Le succès d’un projet ne doit pas se mesurer au respect méticuleux des coûts et du planning mais plutôt à sa capacité à générer de la valeur aussi vite que possible. Cette notion de valeur est au cœur de l’Agilité et doit être gardée à l’esprit pour qu’une transition soit réussie. »